Il a été rapporté que 8 200 personnes ont exprimé leur mécontentement concernant l'émission diffusée sur Good Morning Britain.
Plus de 8 200 plaintes ont été enregistrées contre l'émission Good Morning Britain diffusée lundi sur ITV, selon les informations communiquées par l'Ofcom, l'autorité de régulation des médias.
Deux interviews réalisées lors de la même émission ont été jugées problématiques, et les plaintes déposées auprès des médias concernent principalement ces deux interviews.
Un soupçon accru de conflit d'intérêts potentiel du côté du présentateur s'est manifesté après une interview réalisée par Ed Balls, un animateur de radio et de télévision, avec son épouse, Yvette Cooper, qui est ministre de l'Intérieur.
Toutes deux ont fait l'objet de critiques constructives quant à la manière dont elles ont interrogé Zarah Sultana, membre du Parti travailliste. À titre individuel, elles ont toutes deux été visées par ces critiques.
Conformément aux allégations de l'organisation, les interviews réalisées par ITV ont été qualifiées d'« équilibrées, justes et dûment impartiales » par la chaîne.
Un porte-parole d'Ofcom a répondu par la déclaration suivante : « Nous évaluons actuellement les plaintes déposées contre notre réglementation en matière de radiodiffusion ; toutefois, nous n'avons pas encore décidé si nous allons ou non mener une enquête. »
La vague de violences qui a secoué diverses régions du Royaume-Uni la semaine précédente a été au cœur des débats lors des deux discussions en cours. Ces troubles ont eu lieu dans plusieurs endroits du pays. D'après les informations disponibles, ils se sont produits dans différentes régions.
Suite à l'interview de Cooper, Jake Kanter, journaliste pour Deadline, a exprimé sa stupéfaction, déclarant qu'il était « sidérant que cela ait pu se produire ». Cette déclaration de Kanter a été faite après l'interview menée par Cooper. Par ailleurs, un autre groupe d'observateurs a jugé la dynamique de ce débat « absurde » et « insoutenable ».
Suite aux élections générales qui se sont déroulées il y a un mois, Cooper, l'épouse de Balls, a été nommée ministre de l'Intérieur. Ces élections ont permis cette nomination. Balls travaille actuellement comme présentateur de l'émission Good Morning Britain, où il intervient régulièrement. Auparavant, il était ministre pour le Parti travailliste. Il occupe toujours ce poste. En 1998, ils se sont mariés et sont désormais reconnus légalement comme un couple marié.
Une interview controversée de Balls, Garraway et Sultana, députée de Coventry Sud, a eu lieu lors d'un débat diffusé lundi dernier. L'interview s'est déroulée pendant la précédente session de l'émission, au début du débat.
Compte tenu des propos de Sultana dans son essai, les autorités devraient fournir une description des émeutes qui prenne en compte à la fois le racisme et l'islamophobie. Le lecteur a pu prendre connaissance de son point de vue dans l'article. Par ailleurs, elle a exprimé son désaccord avec Balls au sujet d'un article que ce dernier avait précédemment écrit et publié sur l'immigration. Cet article portait précisément sur ce sujet.
Immédiatement après l'événement, elle a rédigé un article pour le magazine X dans lequel elle déclarait : « Le mépris méprisant des “journalistes” ne m'empêchera jamais de dénoncer le racisme et la haine islamophobe. » Elle a fait cette déclaration dans l'article. Suite à l'événement, elle a téléchargé ce message sur son site web et l'a publié par la suite.
Mercredi, lorsque le nombre de plaintes déposées auprès de l'Ofcom a été rendu public, elle a publié le message suivant sur son compte de réseau social : « Je suis tellement reconnaissante du soutien que j'ai reçu. » Et c'était exactement le message qu'elle a publié.
Un porte-parole d'ITV a publié la déclaration suivante juste avant la diffusion de l'émission lundi : « Après un week-end d'émeutes et de troubles sociaux, GMB a consacré son émission d'aujourd'hui à divers entretiens et débats autour de cette situation d'urgence nationale. » Cette déclaration a été faite immédiatement avant la diffusion de l'émission, qui a eu lieu lundi. Yvette Cooper, alors ministre de l'Intérieur, et James Cleverly, alors ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme, figuraient parmi les personnalités interviewées. « Nous sommes convaincus que ces entretiens étaient équilibrés, justes et parfaitement impartiaux », précise la déclaration. « Ces deux personnes ont occupé des fonctions gouvernementales. »
